Les primes CEE sont des aides financières versées par les fournisseurs d’énergie, pour encourager les particuliers et les entreprises françaises à entreprendre des actions concrètes afin de réduire leur consommation énergétique.
Cependant, depuis leur création par la loi POPE 2005, les primes CEE suscitent de nombreuses interrogations chez les français. Si les plus courantes sont relatives aux conditions d’éligibilité, de nombreux Français s’interrogent aussi sur la méthode de calcul du montant. Voici des éléments de réponse.
Quels sont les critères d’éligibilité à la prime CEE ? #
Le principal objectif des primes CEE est d’inciter les particuliers et entreprises françaises à réaliser des travaux de rénovation pour améliorer les performances énergétiques de leurs bâtiments. Ces primes sont offertes sans condition de ressources. Toutefois, il est indispensable de remplir certaines conditions.
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Les personnes désireuses de bénéficier de ces primes doivent être majeurs, propriétaires résidants ou propriétaires bailleurs. À défaut, elles doivent être locataires ou occupantes à titre gratuit. Les logements concernés quant à eux doivent être des résidences principales ou secondaires en France Métropolitaine. Leur construction doit aussi avoir été achevée depuis plus de deux ans.
Par ailleurs, les travaux de rénovations concernées sont notamment :
- les travaux liés à l’isolation (toiture, combles, murs, sols, fenêtres) ;
- l’installation d’une pompe à chaleur, du chauffage au bois ;
- les travaux de ventilation.
Une fois ces conditions réunies, passez au calcul prime cee pour connaître le montant à percevoir.
Bon à savoir : en cas de doute sur les travaux à réaliser et leur concordance avec les conditions d’éligibilité aux primes CEE, sollicitez les services d’un professionnel RGE.
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Calcul des primes CEE : comment ça se passe ? #
Le montant des primes CEE dépend de la quantité d’économie d’énergie générée par les travaux de rénovation (kWh Cumac) et du prix du cette unité.
Le kWh Cumac
La prime CEE récompense la quantité d’économie générée par des travaux de rénovation ou par l’installation d’un équipement spécifique. Cette quantité est désignée en Kilowattheure Cumac. Pour l’obtenir, il faut suivre la formule suivante : kWh Cumac = gain annuel (kWh) x durées de vie (an) x coefficients d’actualisation.
Le calcul proprement dit : l’astuce des fiches standardisées
Comme la formule le laisse penser, le calcul kWh Cumac est une opération complexe qui implique certaines données techniques. Pour réduire la difficulté de cette opération, l’administration française a mis en place environ 180 fiches standardisées.
Ces dernières donnent une estimation claire de la quantité d’économie d’énergie générée en fonction des travaux, du type de logement et de sa situation géographique. Grâce à cette estimation, il devient possible d’obtenir le montant de la prime CEE avec une simple. Pour y arriver, il faut réaliser l’opération suivante :
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Primes CEE= kWh cumac (estimé par les fiches standardisées) x montants du kWh (fixé par le fournisseur d’énergie)
Par exemple, selon les fiches standardisées, la rénovation de la toiture d’une maison de 15 m² en Zone 1 permet de faire une économie d’énergie comprise entre 25 000 – 26 000 kWh Cumac. Pour obtenir le montant de la prime, il faut multiplier ce chiffre par la valeur du kWh indiquée par le fournisseur d’énergie concerné.
En moyenne, le prix du kWh varie entre 0,006 et 0,008 euro, en fonction des fournisseurs. D’après la formule précédente, le calcul de la prime se fera de la façon suivante : 25 000 kWh cumac x 0,006. Le montant de la prime CEE serait donc de 150 euros.
Quelles astuces pour maximiser le montant de votre prime ? #
De nombreuses solutions permettent d’augmenter considérablement le montant de la prime CEE. L’une des plus importantes est le choix d’un régime fiscal. Comme évoqué plus haut, les primes CEE sont offertes indépendamment des revenus.
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Cependant, en fonction de ces revenus justement, le montant de la prime peut être relativement élevé. À ce titre, dans certains cas, les ménages à faibles revenus peuvent bénéficier d’une bonification et d’une prime CEE plus élevée.
